Alarme climatique et justice environnementale

À 11h59, l’alarme climatique prouvera que la crise climatique n’attend pas ! Emmaüs Jura sonnera l’alarme avec ses ami.e.s et ses partenaires. Rejoignez-nous à Boncourt !

La pandémie qui nous a tant perturbé n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend à cause de la crise climatique qu’une petite partie de l’Humanité a déclenchée.

Aussi bien dans le cas de la covid-19 que dans celui du dérèglement climatique ce sont les plus pauvres, les plus souffrants et les plus exclus qui payeront le prix fort. Nous sommes toutes et tous responsables de changer nos comportements et d’agir partout où nous le pouvons y compris dans la sphère politique. Comme pour la crise du coronavirus nous avons besoin de solidarité.

Engageons-nous et exigeons !
Exigeons de nos dirigeant.e.s et de nos autorités qu’elles agissent pour réduire les inégalités. Qu’elles mettent en place, concrètement, sincèrement et fraternellement les mesures pour une justice sociale et environnementale qui préservent la vie sur Terre.

Autres acteurs

L’alarme climatique a été sonnées à 11h59 chez Emmaüs Jura ! Merci aux participant-e-s.
photo: Licence Copyleft - eglisedemontbazon_Cirotte_Nicolas_1

Rester à la maison

Rester à la maison c’est ce que tout le monde devrait pouvoir faire pour lutter contre la propagation du coronavirus. Oui, mais comment fait-on quand on est sans domicile et sans toit ?

La Fédération Emmaüs se joint à l’appel des Autorités pour inciter chacun.e à rester chez soi et contribuer ainsi concrètement à l’endiguement de la pandémie de coronavirus. Éviter le plus possible la propagation en « auto-limitant » ses contacts physiques et en respectant les exhortations des autorités est un acte de solidarité et de citoyenneté précieux. C’est aussi se protéger et éviter ainsi de prendre une place dans le système sanitaire qui serait utile à un.e plus souffrant.e que nous.

Traditionnellement le mouvement Emmaüs cultive l’accueil inconditionnel car personne ne doit rester sans toit, sans liens et sans ressources. En Suisse nous ne disposons pas de données précises concernant les personnes à la rue. Il n’empêche que ces hommes, ces femmes et ces enfants vivent, existent et sont là. Que dire de la situation dans d’autres pays et régions du monde ? Cet hiver, en France, à moins de 30 km d’Emmaüs Jura, une quarantaine de familles (donc aussi des enfants) n’avaient pas de solutions d’hébergement convenable. Que deviennent tous ces enfants, ces femmes et ces hommes entassé.e.s dans la promiscuité de ces nombreux camps que nous tolérons honteusement et oublions dans cette crise qui nous touche aujourd’hui ?

Cette pandémie nousmarque toutes et tous. Mais comme toutes les crises elle est aussi une opportunité pour les plus riches de devenir encore plus riches. Encore une fois ce sont les plus pauvres, les plus démuni.e.s et les plus exclu.e.s qui en payeront le prix… ou pas. A nous tous et toutes de profiter de changer cette logique. Dès maintenant.

Les femmes sans abris en Suisse article du Temps

Sans abris en Suisse article du Temps

Sans abri et épidémie que faire ? Fondation Jean Jaurès

Coronavirus et camps de réfugiés article d’Euronews

Le show davosien s’est terminé

L’image contient peut-être : texte qui dit ’" NUL N'EST PLUS MISÉRABLE QUE CELUI QUI SAIT ET QUI NE DIT PAS, SI CE N'EST CELUI QUI DIT ET NE FAIT PAS. Abbé Pierre La force des infiniment petits’

La réunion annuelle du forum économique mondial s’est terminée aujourd’hui. Le 22 janvier, dans la simplicité, le mouvement Emmaüs a commémoré la mort de son fondateur l’Abbé Pierre et continue d’agir à travers le monde contre les causes de toute misère. Quelle est la meilleure approche pour un monde plus juste ?

Ironiquement les organisateurs du forum ont choisi cette année le thème « Parties prenantes pour un monde cohérent et durable ». Les seuls frais de sécurité de cette rencontre de fortunés ont coûté plus de 3 millions de francs à la Confédération. Une ribambelle d’orateurs et d’oratrices, plus ou moins expert.e.s, plus ou moins connu.e.s ou plus ou moins naïfs-naïves se sont succédé à la tribune ou sur scène dans des fauteuils confortables. Les désormais pathétiques cris d’orfraie à propos des catastrophes climatiques qu’une partie de l’humanité égoïste et ignorante a déclenché n’émeuvent plus. Les pseudos technologies salvatrices ou l’hypothétique « restauration de la nature » par plantation de milliards d’arbres figurent parmi les solutions lancées comme autant d’actions lénifiantes.

Nous savons quelles sont les réelles causes des désastres sociaux et environnementaux qui impactent désormais nos vies quotidiennement : l’injustice, l’inégalité, l’iniquité ainsi que leur frère et sœurs l’égoïsme, la bêtise et la démesure. Alors disons le : si nous voulons lutter contre le réchauffement climatique il nous faut avant tout lutter contre les injustices, les inégalités et l’égoïsme. Ceci une fois dit, il faut passer à l’action et agir là où nous vivons et aider là-bas ceux qui en ont besoin. La solidarité, le partage et la coopération sont des valeurs centrales pour le mouvement Emmaüs. Le 22 janvier 2007, l’abbé Pierre nous quittait, laissant à notre mouvement la responsabilité de poursuivre les combats qu’il avait menés toute sa vie.

Les combats d’Emmaüs International
Marcher dans les pas de l’Abbé Pierre